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Obligation de la RT 2005

NOS SERVICES ET ETUDE RT 2005

2. Les priorités et les principes de la RT2005 (cliquer sur 2 pour lien direct sur le site du gouvernement)


La RT2005, à l’instar de la précédente réglementation thermique RT2000, s’applique aux bâtiments neufs des secteurs résidentiel et non-résidentiel. Elle est applicable aux permis de construire déposés à partir du 1er septembre 2006.

Le Plan climat a fixé les objectifs de la RT2005 : une amélioration de la performance de la construction neuve d’au moins 15%, avec une perspective de progrès tous les cinq ans pour atteindre moins 40% en 2020, une limitation du recours à la climatisation et la maîtrise de la demande en électricité.


La RT2005 prend pour principe d’inciter les maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre à prendre en compte toutes les possibilités d’amélioration de la performance énergétique du bâtiment dans un cadre technique précisé par les textes.

Le décret n° 2006-592 du 24 mai 2006 et l’arrêté du 24 mai 2006 définissant les niveaux de performance à atteindre ont été publiés au Journal Officiel le 25 mai 2006. Ces textes sont complétés de l’arrêté approuvant la méthode de calcul, publié en avril 2007 dans le fasicule spécial n°2006-3 du Bulletin Officiel. »


La RT2005 s’inscrit dans la continuité de la RT2000. Elle en reprend la structure réglementaire ainsi que les principes qui permettent au maître d’ouvrage de choisir la solution la plus économique pour atteindre la performance exigée :

l e projet constructif est comparé à un projet de référence ;

les possibilités de compensation entre les différents postes de déperdition d’énergie (isolation thermique du bâti, équipements de chauffage, de climatisation et de production d’eau chaude sanitaire) sont conservées ;
il existe des exigences minimales sur certains matériaux et équipements, que d’aucuns appellent des « garde-fous » ;

les méthodes de calcul global de la consommation conventionnelle d’énergie pour le chauffage, le refroidissement, la ventilation (les auxiliaires), la production d’eau chaude sanitaire, l’éclairage conservent une structure identique ; de même pour le calcul de la température intérieure en été.

la possibilité de recours à une solution technique développée par la profession est conservée.

Les exigences sont renforcées :
pour ce qui est de l’isolation thermique, de l’ordre de 10% sur les déperditions par les parois et les baies et de l’ordre de 20% sur les déperditions par les ponts thermiques ;
la référence des chaudières à combustibles fossiles devient la chaudière basse température et celle du chauffage électrique devient le panneau rayonnant ;
une meilleure isolation des réseaux de distribution et un gain énergétique plus important sur les déperditions de ventilation sont demandés ;
une référence particulière a été introduite pour les pompes à chaleur ainsi que pour les équipements de refroidissement.


Par ailleurs, la RT2005 s’attache à permettre le calcul et la valorisation des outils de la construction bioclimatique aussi bien pour diminuer les besoins de chauffage que pour assurer un meilleur confort d’été : le calcul des apports solaires est nettement amélioré.


Par ailleurs,en maison individuelle, les baies au sud et les volets sont placés en référence. En prenant en compte l’inertie réelle du bâtiment on peut mieux valoriser certains matériaux à forte inertie thermique. Pouvoir intégrer les avantages des dispositifs architecturaux tels que des casquettes au sud ainsi que des masques plus lointains donne la possibilité de valoriser les efforts de conception sur l’environnement climatique du bâtiment. En outre, les toitures végétalisées sont désormais prises en compte dans le calcul.


Parallèlement, la RT2005 améliore la prise en compte des énergies renouvelables, notamment en les introduisant en référence. Ainsi, les calculs pour les chaudières bois ont été affinés et la référence calée aux bonnes pratiques du marché.

Concernant l’énergie solaire, pour certains bâtiments, une part de production d’eau chaude sanitaire est calculée en référence. Concrètement, une maison individuelle (utilisant aussi bien l’électricité que les combustibles fossiles) devra être équipée de 2 m² de capteurs solaires et un logement collectif utilisant l’électricité devra être équipé de 1 m² de capteurs solaires ; ou à défaut économiser l’énergie équivalente grâce à des systèmes de chauffage plus performants, une meilleure orientation, ou des fenêtres mieux isolées.


Pour ce qui est des consommations de refroidissement, elles sont intégrées dans les méthodes de calcul. La plupart des bâtiments ne disposeront pas de consommations de refroidissement en référence. Ainsi, sauf cas particuliers où la climatisation est absolument indispensable (zones de bruit, établissements sanitaires...), un bâtiment climatisé n’aura pas le droit de consommer plus qu’un bâtiment identique non climatisé. Le bâtiment climatisé devra comporter des équipements et matériaux permettant de diminuer les consommations de chauffage et d’éclairage à due concurrence des consommations de climatisation.

En complément, est introduite, pour les bâtiments d’habitation, une limite de consommation maximale exprimée en énergie primaire (2) pour les consommations conventionnelles de chauffage, de refroidissement et de production d’eau chaude sanitaire.Cette limitation est la même pour l’individuel et le collectif et est déclinée par zones climatiques et par énergies de chauffage.


- Site mis à jour le 19 mars 2015 | betcsharel@aol.com

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